EAN13
9788872524121
ISBN
978-88-7252-412-1
Éditeur
ARCHE EDIZIONI
Date de publication
Collection
RATNA 10
Nombre de pages
366
Dimensions
21 x 15 x 0,3 cm
Poids
400 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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LES TROIS TRAITÉS - À la source du Zen...

Arche Edizioni

Ratna 10

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Sur le modèle de la Vigrhavyāvartanī – qui est plutôt une post-face – c’est-à-dire Pour couper court aux débats stériles, autrement dit prévenir d’éventuelles critiques : se fonder sur une traduction anglaise pour établir certains de ces textes en réduirait-il la polysémie (et la poésie) ?Donc, en ce qui concerne le premier point, à la différence des Tibétains qui ont eu accès à ces textes fondateurs dès le VIIIe siècle, le public francophone devrait encore attendre, à moins de déchiffrer le proto-mandarin, puisque l'original des écritures du Madhyamaka en sanskrit a été perdu (traités des Douze portes et des Cent stances). Si bien que passer par le truchement de l'anglais et d'experts tels Hsueh-Li CHENG, de l'Université d'Hawaï, ou du professeur Giuseppe TUCCI, est non seulement une marque d'humilité mais une nécessité, dans la mesure où l'équipe qui entourait Kumarajiva (344-413 ou 350-409) a eu recours à des termes taoïstes pour rendre des concepts bouddhiques, faute de disposer en chinois de l'époque du vocabulaire adéquat.Les éminents spécialistes cités précédemment sont en mesure de signaler ces emprunts et de rectifier ces approximations dans leurs travaux qui font autorité et dont, ainsi, nous profitons aussi. Ensuite la stance indienne par excellence est une phrase régulière de trente-deux syllabes qui se développe au rythme de quatre octosyllabes formant distique mais, dans leur version du Traité du milieu, seuls MM. DRIESSENS, CARRÉ et THAN, adoptent en français une disposition typographique sous forme de quatrains et encore ne poussent-ils pas la coquetterie jusqu'à bricoler des vers de mirliton. Tous les autres traducteurs – c'est-à-dire les universitaires Mgr. LAMOTTE, MM. DE JONG, MAY et BUGAULT – reviennent à la présentation en lignes de la prose, même s'ils partent du sanskrit. D’ailleurs, ce qui n’enlève rien à leur musicalité en VO, ces vers assonancés destinés à être commentés avaient à l’origine une fonction plus mnémotechnique et didactique que poétique à proprement parler : dans un contexte à forte tradition orale, il s’agissait d’abord de les mémoriser en les retenant par coeur, de manière à pouvoir les soumettre ensuite aux lumières d’un commentateur unanimement reconnu, puis de les méditer pour en approfondir la portée jusqu’à se l’approprier corps et âme.
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