- EAN13
- 9782729119416
- ISBN
- 978-2-7291-1941-6
- Éditeur
- La Différence
- Date de publication
- 03/06/2011
- Collection
- LITTERA.FRANCAI
- Nombre de pages
- 130
- Dimensions
- 20,1 x 16 x 0,5 cm
- Poids
- 100 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 841
- Fiches UNIMARC
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Dix autres chants pour continuer de tourner en rond
De Jean-Luc Parant
La Différence
Littera.Francai
Après Dix Chants pour tourner en rond et Dix Nouveaux Chants pour tourner en rond, voici le troisième volume : Dix Autres Chants pour continuer de tourner en rond.
Les yeux, qui ne peuvent entrer en contact avec aucune autre matière que celle dans laquelle ils se projettent, sont le symbole de notre existence de solitaire, coupée de tout, comme brisée et retranchée du reste du monde. Nous ne sommes qu’un fragment inalliable, qu’un débris dentelé et échancré de la matière qui nous entoure, et que l’espace sans fin a défoncé et déchiré pour nous faire naître. Quand le monde est à la taille de nos yeux, nous voyons. Si le soleil dans le ciel est juste à la taille de nos yeux, c’est bien non seulement parce que le soleil est ce que nous voyons de mieux mais aussi ce que nous voyons le plus, et ce par quoi nous voyons.
Nos yeux voient tout
Jusqu’aux espaces les plus reculés de l’univers
Il ne nous manque que le don d’être présent partout en même temps
Partout en même temps
Pour en prendre conscience
Né en 1944 à Tunis, Jean-Luc Parant, peintre et sculpteur, est l’auteur d’une œuvre vaste et tout à fait singulière, encore mal perçue dans sa diversité et sa continuité. Depuis les premiers dessins de 1960 jusqu’aux « bibliothèques » et aux récentes « boules éclatées », sa cohérence n’a pourtant pas échappé à des écrivains tels que Michel Butor, Henri Meshonnic, Pierre Bettencourt, Bernard Lamarche-Vadel, Jean-Marie Le Sidaner, Georges Perec, Jean Dubuffet... Essentiellement connu pour ses installations de « boules » en terre cuite, papier, cire à cacheter –autant d’yeux qui dévorent l’espace et le monde –et pour ses reliefs où se mêlent des bestiaires imaginaires et des écritures de toute sorte, à l’instar de Dubuffet et de Michaux, Jean-Luc Parant a toujours écrit.
Les yeux, qui ne peuvent entrer en contact avec aucune autre matière que celle dans laquelle ils se projettent, sont le symbole de notre existence de solitaire, coupée de tout, comme brisée et retranchée du reste du monde. Nous ne sommes qu’un fragment inalliable, qu’un débris dentelé et échancré de la matière qui nous entoure, et que l’espace sans fin a défoncé et déchiré pour nous faire naître. Quand le monde est à la taille de nos yeux, nous voyons. Si le soleil dans le ciel est juste à la taille de nos yeux, c’est bien non seulement parce que le soleil est ce que nous voyons de mieux mais aussi ce que nous voyons le plus, et ce par quoi nous voyons.
Nos yeux voient tout
Jusqu’aux espaces les plus reculés de l’univers
Il ne nous manque que le don d’être présent partout en même temps
Partout en même temps
Pour en prendre conscience
Né en 1944 à Tunis, Jean-Luc Parant, peintre et sculpteur, est l’auteur d’une œuvre vaste et tout à fait singulière, encore mal perçue dans sa diversité et sa continuité. Depuis les premiers dessins de 1960 jusqu’aux « bibliothèques » et aux récentes « boules éclatées », sa cohérence n’a pourtant pas échappé à des écrivains tels que Michel Butor, Henri Meshonnic, Pierre Bettencourt, Bernard Lamarche-Vadel, Jean-Marie Le Sidaner, Georges Perec, Jean Dubuffet... Essentiellement connu pour ses installations de « boules » en terre cuite, papier, cire à cacheter –autant d’yeux qui dévorent l’espace et le monde –et pour ses reliefs où se mêlent des bestiaires imaginaires et des écritures de toute sorte, à l’instar de Dubuffet et de Michaux, Jean-Luc Parant a toujours écrit.
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