- EAN13
- 9791027900367
- Éditeur
- Éditions Anacharsis
- Date de publication
- 14/04/2014
- Collection
- Famagouste
- Langue
- français
- Langue d'origine
- latin
- Fiches UNIMARC
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Des Turcs
Traité sur les moeurs, les coutumes et la perfidie des Turcs
Georges HONGRIE (DE)
Éditions Anacharsis
Famagouste
Capturé tout jeune lors d’une bataille, Georges de Hongrie passa près de vingt
ans en captivité dans l’Empire ottoman du XVe siècle. À son retour en terre
chrétienne, devenu dominicain, il s’inspire de son expérience pour rédiger,
dans son vieil âge, son Traité sur les mœurs, les coutumes et la perfidie des
Turcs. À la fois réquisitoire théologique implacable contre l’islam turc,
prophétie apocalyptique, récit de captivité et précis ethnographique unique
pour cette époque, le Traité fait alterner l’effroi, l’admiration et le
désespoir. Georges de Hongrie est convaincu que les Turcs entraîneront avec
eux tout l’Occident dans la géhenne. Non pas tant parce qu’ils sont de
terribles combattants, mais surtout parce qu’ils détiennent un diabolique
pouvoir de fascination. Ils sont en apparence le plus subtil, le plus sobre,
le mieux policé et le plus vertueux des peuples. Devant la beauté du diable,
nul ne peut résister. Et Georges de Hongrie parle d’expérience, puisque, il le
confesse à mots couverts, il se convertit probablement, et entra au sein d’une
confrérie de derviches... Ainsi, le Traité nous parle, au fond, du doute, de
la foi, de la conviction, et des ébranlements de la certitude. Il en demeure
une peur immense, la Peur du Turc, millénaire désormais, et que l’on s’accorde
encore fort peu à raisonner.
ans en captivité dans l’Empire ottoman du XVe siècle. À son retour en terre
chrétienne, devenu dominicain, il s’inspire de son expérience pour rédiger,
dans son vieil âge, son Traité sur les mœurs, les coutumes et la perfidie des
Turcs. À la fois réquisitoire théologique implacable contre l’islam turc,
prophétie apocalyptique, récit de captivité et précis ethnographique unique
pour cette époque, le Traité fait alterner l’effroi, l’admiration et le
désespoir. Georges de Hongrie est convaincu que les Turcs entraîneront avec
eux tout l’Occident dans la géhenne. Non pas tant parce qu’ils sont de
terribles combattants, mais surtout parce qu’ils détiennent un diabolique
pouvoir de fascination. Ils sont en apparence le plus subtil, le plus sobre,
le mieux policé et le plus vertueux des peuples. Devant la beauté du diable,
nul ne peut résister. Et Georges de Hongrie parle d’expérience, puisque, il le
confesse à mots couverts, il se convertit probablement, et entra au sein d’une
confrérie de derviches... Ainsi, le Traité nous parle, au fond, du doute, de
la foi, de la conviction, et des ébranlements de la certitude. Il en demeure
une peur immense, la Peur du Turc, millénaire désormais, et que l’on s’accorde
encore fort peu à raisonner.
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