Oxygène ou les chemins de Mortmandie, Roman d'aventures
EAN13
9782874892301
Éditeur
Weyrich
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Oxygène ou les chemins de Mortmandie

Roman d'aventures

Weyrich

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Partez en pèlerinage à travers les collines pour rejoindre une prison qui vous
réserve bien des surprises !

La prison de Mortmandie compte huit cents détenus de sexe mâle, condamnés à
des peines variant entre cinq et cent ans. Une seule visite annuelle y est
autorisée…
À l’aube de chaque été, Martheline, Dieudonné et tant d’autres des collines se
mettent en route. C’est une manière de pèlerinage. Ils sortent de leur haute
tanière de rocaille et déambulent par les chemins de poudre et de goudron,
avec leurs gros souliers à clous, leurs paquets magiques et l’éclat
déconcertant de leur regard de pierre. Parfois, ils exagèrent…

Bien avant de signer des titres marquants comme Le fusil à pétales, La fête
interdite ou La grande nuit, Adamek avait révélé en 1970 Oxygène ou les
chemins de Mortmandie à quelques lecteurs chanceux. Tout l’univers passionnant
et mystérieux du grand romancier est déjà présent dans ce premier livre,
introuvable depuis plus de 40 ans. On y respire d’emblée l’Oxygène vivifiant
d’une œuvre riche d’une rare originalité, tant par son atmosphère sensuelle et
baroque que par son chant imagé et lyrique.

Un roman d'aventures qui vous mènera sur les Chemin de Mortmandie, là où l'air
est vivifiant

A PROPOS DE L'AUTEUR

Né en 1946, André-Marcel Adamek semble toujours avoir été motivé par la
littérature : il arrête ses humanités pour découvrir la Provence, nourrissant
l'espoir de rencontrer Jean Giono.
Il commence ses débuts en écriture par la poésie, et publie en 1965 son
premier recueil. En parallèle, il écrit également des nouvelles et tient une
imprimerie à Schaerbeek, puis en ouvre une autre rapidement à Namur. Lauréat
de nombreux prix littéraires, André-Marcel Adamek a également fondé une maison
d'édition tournée vers le régionalisme et la poésie, avant de mourir en 2011.

EXTRAIT

Quand on descend de Cormille et qu'on s'engage dans la plaine, avant le
premier bourg, il y a six lieues de désert.
On l'appelle le Hasara, pour rire.
La terre est faire de poudre d'os et le vent dépose sur les pierres un filtre
roux et poreux. De près, on dirait de la boue de limon asséchée. On ne sait
pas très bien où le vent a été chercher ça. Les bergers disent que c'est le
sang séché des collines ou la fiente rouge des oiseaux de massacre qui passent
par là.
Tous les mois, il tombe juste assez de pluie pour faire pousser quelques
arbres de malheur qui ne connaissent jamais la verte mollesse des feuilles et
se tordent, secs et pointus, chargés de nœuds et de crevasses.
Au Hasara, il pousse du bois mort.
Ceux qui doivent passer par là profitent de la lumière du jour ou bien font le
détour par Chèvremont. Il y en a très peu qui peuvent se vanter d'avoir vu le
Hasara au clair de lune.
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