- EAN13
- 9782350738468
- Éditeur
- Les presses littéraires
- Date de publication
- 11/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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De la Russie à Limoux, trafic atomique sur le net
Une femme pendait dans le vide, depuis le premier étage, retenue par le cou à
la rampe de fer forgé. Elle tournait très lentement au dessus de Julien, en
oscillant comme un lustre bizarre, et seul un de ses pieds, le talon nu,
portait encore un élégant trotteur, à demi enfilé. En se rapprochant d’elle,
elle ne lui parut pas en très grande forme, et la vilaine langue qu’elle lui
tirait n’était pas plus engageante. Son premier réflexe fut de se ruer dans
l’escalier pour aller la décrocher. A l’évidence, ce n’était pas un suicide.
Henri Terres est médecin radiologue et sculpteur. Né en 1948, il est passionné
de cinéma, auquel il a consacré ses critiques dans le journal Cinématographe
durant les années 80, des articles dans le Dictionnaire des personnages de
cinéma édité chez Bordas en 85, et dont il fait fréquemment référence dans ses
écrits. Il a ainsi publié aux Presses Littéraires en 2012, en hommage au
cinéma déjanté de Pedro Almodovar, “la Collision imprévue d’une comète blonde
et d’Albert Camus”, biographie imaginaire d’une vedette de l’écran espagnol
des années trente. Mais on retrouve des emprunts au 7e art dans ses trois
autres romans, policiers cette fois, et deux recueils de nouvelles.
Une femme pendait dans le vide, depuis le premier étage, retenue par le cou à
la rampe de fer forgé. Elle tournait très lentement au dessus de Julien, en
oscillant comme un lustre bizarre, et seul un de ses pieds, le talon nu,
portait encore un élégant trotteur, à demi enfilé. En se rapprochant d’elle,
elle ne lui parut pas en très grande forme, et la vilaine langue qu’elle lui
tirait n’était pas plus engageante. Son premier réflexe fut de se ruer dans
l’escalier pour aller la décrocher. A l’évidence, ce n’était pas un suicide.
Henri Terres est médecin radiologue et sculpteur. Né en 1948, il est passionné
de cinéma, auquel il a consacré ses critiques dans le journal Cinématographe
durant les années 80, des articles dans le Dictionnaire des personnages de
cinéma édité chez Bordas en 85, et dont il fait fréquemment référence dans ses
écrits. Il a ainsi publié aux Presses Littéraires en 2012, en hommage au
cinéma déjanté de Pedro Almodovar, “la Collision imprévue d’une comète blonde
et d’Albert Camus”, biographie imaginaire d’une vedette de l’écran espagnol
des années trente. Mais on retrouve des emprunts au 7e art dans ses trois
autres romans, policiers cette fois, et deux recueils de nouvelles.
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