- EAN13
- 9782271128065
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 08/12/2020
- Collection
- Textes et manuscrits
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Écrire aux XVIIe et XVIIIe siècles
Genèses de textes littéraires et philosophiques
CNRS Éditions via OpenEdition
Textes et manuscrits
Les textes ne naissent pas tout armés dans leur indépassable perfection, mais
sont le produit d’une genèse. À preuve l’abondance des fonds manuscrits du
XIXe et du XXe siècle, dont l’exploitation a permis le développement de la
critique génétique. Peut-on élargir le champ de celle-ci et généraliser sa
méthodologie et ses concepts en franchissant la frontière chronologique du
XIXe siècle ? Ce volume entreprend une première exploration sur quelques cas
singuliers du XVIIe et du XVIIIe siècle. Le XVIIe siècle voit naître la
littérature au sens moderne du terme. Et c’est au XVIIIe siècle que
s’élaborent progressivement les notions juridiques d’auteur et de propriété
intellectuelle d’un objet immatériel qui est le texte. De fait, certains
dossiers manuscrits de ces époques charnières apparaissent au généticien comme
familiers. Mais des éléments hétérogènes viennent troubler la netteté de cette
première image : rareté des documents génétiques conservés, abondance des
florilèges et des compilations, porosité de la frontière entre manuscrit et
imprimé, écriture à plusieurs mains relevant d’un contexte de sociabilité sans
équivalent pour l’époque moderne. Cette tension entre l’ « ancien » et le «
contemporain » dont le XVIIe et le XVIIIe siècle portent témoignage nous
rappelle que la genèse des œuvres doit être appréhendée dans la longue durée.
Beau défi pour la critique génétique !
sont le produit d’une genèse. À preuve l’abondance des fonds manuscrits du
XIXe et du XXe siècle, dont l’exploitation a permis le développement de la
critique génétique. Peut-on élargir le champ de celle-ci et généraliser sa
méthodologie et ses concepts en franchissant la frontière chronologique du
XIXe siècle ? Ce volume entreprend une première exploration sur quelques cas
singuliers du XVIIe et du XVIIIe siècle. Le XVIIe siècle voit naître la
littérature au sens moderne du terme. Et c’est au XVIIIe siècle que
s’élaborent progressivement les notions juridiques d’auteur et de propriété
intellectuelle d’un objet immatériel qui est le texte. De fait, certains
dossiers manuscrits de ces époques charnières apparaissent au généticien comme
familiers. Mais des éléments hétérogènes viennent troubler la netteté de cette
première image : rareté des documents génétiques conservés, abondance des
florilèges et des compilations, porosité de la frontière entre manuscrit et
imprimé, écriture à plusieurs mains relevant d’un contexte de sociabilité sans
équivalent pour l’époque moderne. Cette tension entre l’ « ancien » et le «
contemporain » dont le XVIIe et le XVIIIe siècle portent témoignage nous
rappelle que la genèse des œuvres doit être appréhendée dans la longue durée.
Beau défi pour la critique génétique !
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