- EAN13
- 9782271085146
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 26/02/2015
- Collection
- Sciences politiques et relations internationales
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Et si notre faculté à prendre des décisions relevait plus du hasard que d'un
processus rationnel ? On a longtemps admis que, chez l'homme, la prise de
décision résultait d'un processus cognitif et psychologique : l'esprit décide,
le corps obéit. Or, le schéma est inverse : le mécanisme décisionnel est
produit par la matière cérébrale. C'est un phénomène aléatoire qui résulte de
processus de compétitions au sein d'un réseau dont l'architecture a peu évolué
depuis les premiers vertébrés. L'extraordinaire développement du cortex, qui a
rendu possible le développement de grandes capacités d'abstraction, n'a pas
modifié la structure initiale du réseau de la décision : le processus conserve
sa nature aléatoire, ce qui limite la capacité de l'homo sapiens à raisonner
de façon rationnelle. Il en résulte que lorsqu'un individu pèse le pour et le
contre, il ne fait ni plus ni moins que de s'en remettre au hasard de dés
virtuels. Apprendre consiste dès lors à piper ces dés en sa faveur... Mais ce
qui, selon des critères purement économiques, n'est qu'une rationalité
limitée, est peut-être le prix à payer pour conserver la grande capacité
d'adaptation, principale spécificité de l'espèce humaine. Un livre pour mieux
comprendre comment fonctionne notre cerveau et comment s'opèrent nos choix.
processus rationnel ? On a longtemps admis que, chez l'homme, la prise de
décision résultait d'un processus cognitif et psychologique : l'esprit décide,
le corps obéit. Or, le schéma est inverse : le mécanisme décisionnel est
produit par la matière cérébrale. C'est un phénomène aléatoire qui résulte de
processus de compétitions au sein d'un réseau dont l'architecture a peu évolué
depuis les premiers vertébrés. L'extraordinaire développement du cortex, qui a
rendu possible le développement de grandes capacités d'abstraction, n'a pas
modifié la structure initiale du réseau de la décision : le processus conserve
sa nature aléatoire, ce qui limite la capacité de l'homo sapiens à raisonner
de façon rationnelle. Il en résulte que lorsqu'un individu pèse le pour et le
contre, il ne fait ni plus ni moins que de s'en remettre au hasard de dés
virtuels. Apprendre consiste dès lors à piper ces dés en sa faveur... Mais ce
qui, selon des critères purement économiques, n'est qu'une rationalité
limitée, est peut-être le prix à payer pour conserver la grande capacité
d'adaptation, principale spécificité de l'espèce humaine. Un livre pour mieux
comprendre comment fonctionne notre cerveau et comment s'opèrent nos choix.
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