- EAN13
- 9782271074690
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 05/03/2012
- Collection
- hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'Invention des classiques. Le siècle de Louis XIV existe-t-il?
Le sičcle de Louis XIV existe-t-il?
Stéphane Zekian
CNRS éditions
hors collection
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 24,65
Le " Siècle de Louis XIV " s'est imposé dans notre mémoire collective comme
celui des classiques par excellence. Mais quel fut le prix de cette
consécration ? Qu'a-t-on fait dire aux classiques ? Pourquoi a-t-on dressé
leur héritage contre celui des Lumières ? Sous quelles bannières ont-ils été
enrôlés ? En répondant à ces questions, l'auteur retrace les grandes
manœuvres, au lendemain de la Révolution, autour d'une tradition littéraire
semée de malentendus et de distorsions. Héritiers des Lumières et apôtres de
la reconquête catholique s'affrontent violemment, mais tous revendiquent la
référence aux classiques. S'engage alors une guerre des mémoires dont nous ne
sommes peut-être pas sortis. À leur corpus défendant, on verra ainsi
Corneille, La Fontaine, Madame de Sévigné, Molière ou La Bruyère intervenir
dans les débats politiques de la France postrévolutionnaire, Racine érigé en
chantre des valeurs familiales, Rotrou enrôlé au service de la propagande
napoléonienne ou encore le duel entre Fénelon et Bossuet se poursuivre dans
les débats parlementaires de la Restauration. À qui appartiennent les
classiques ? Oscillant entre la légende et l'histoire, leur vie posthume
constitue une projection des passions françaises. Elle attise, dès le XIXe
siècle, les controverses sur l'identité nationale.
celui des classiques par excellence. Mais quel fut le prix de cette
consécration ? Qu'a-t-on fait dire aux classiques ? Pourquoi a-t-on dressé
leur héritage contre celui des Lumières ? Sous quelles bannières ont-ils été
enrôlés ? En répondant à ces questions, l'auteur retrace les grandes
manœuvres, au lendemain de la Révolution, autour d'une tradition littéraire
semée de malentendus et de distorsions. Héritiers des Lumières et apôtres de
la reconquête catholique s'affrontent violemment, mais tous revendiquent la
référence aux classiques. S'engage alors une guerre des mémoires dont nous ne
sommes peut-être pas sortis. À leur corpus défendant, on verra ainsi
Corneille, La Fontaine, Madame de Sévigné, Molière ou La Bruyère intervenir
dans les débats politiques de la France postrévolutionnaire, Racine érigé en
chantre des valeurs familiales, Rotrou enrôlé au service de la propagande
napoléonienne ou encore le duel entre Fénelon et Bossuet se poursuivre dans
les débats parlementaires de la Restauration. À qui appartiennent les
classiques ? Oscillant entre la légende et l'histoire, leur vie posthume
constitue une projection des passions françaises. Elle attise, dès le XIXe
siècle, les controverses sur l'identité nationale.
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