Si je veux, Mère célibataire par choix
EAN13
9782246823223
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Si je veux

Mère célibataire par choix

Grasset

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Célibataire, trentenaire, plutôt hétérosexuelle, Johanna Luyssen a choisi  :
elle fera un enfant seule.

Tôt confrontée à la maladie et à la mort d’un frère, Johanna pressent qu’avoir
des enfants, c’est compliqué. La santé échappe à toute morale, vivre ne se
mérite pas, la mort non plus, et au milieu de tout ça, il y a de l’amour. Mais
dans sa famille, les femmes pensent à leur carrière après leur famille. Elle,
elle veut l'inverse. «  Je me disais donne tout, écris, apprends, tu verras
bien, l'enfant paraîtra.  » Or les histoires d’amour se sont succédé et
l'enfant n'est pas venu.

Comment se dit-on « Je vais faire seule », lorsqu'on a été élevée dans l'idée
qu'il fallait impérativement faire « avec » ? Aujourd’hui encore, mère
célibataire, cela ne va pas de soi. Si on échappait enfin au regard
stigmatisant, honteux, pathétique  attaché à la mère seule ? Et qu’est donc ce
fameux désir d’enfant  : une nécessité, vraiment, ou un caprice  ? Vivre
libre, assumer ses convictions, être la mauvaise fille  qui ne rentre pas dans
les clous : pas si simple. Comment retrouver le sens de ses choix, le
sentiment de sa puissance, et prendre la décision si difficile de faire un
enfant sans homme ?

Dans un contexte juridique encore fermé aux mères célibataires, quand l’option
coûteuse d’une insémination à l’étranger n’est pas possible, commence un
parcours de la combattante que Johanna Luyssen dépeint avec une acuité
sincère, sur un fil tendu entre émotion et humour. Les aventures d’un soir, le
garçon qui se préoccupe plus du bonnet qu’il a oublié que d’un préservatif
rompu, les sites de rencontre, les donneurs de sperme tarifé, du marin danois
qui demande un peu plus pour un don exclusif, à l’astrophysicien généreux qui
annonce 80 millions de spermatozoïdes en bonne santé, en passant par les
conseils des amies sur l’auto-insémination en douceur…

Et finalement… «  Nous y sommes. Elle est là, à mes côtés, elle dort sur son
petit matelas, ses joues bien pleines, ses sourires. Je ne sais pas ce que
l’avenir nous réserve, mais je sais désormais ce que je ne veux plus. Je la
regarde gigoter, son petit corps potelé et la couche à l’air, elle se dresse,
elle regarde le ciel, elle rit, elle geint, elle se frotte les yeux et je
songe : de fille-mère, je suis devenue la mère d’une fille. Elle, elle
deviendra ce qu’elle veut.  »
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