- EAN13
- 9782130838029
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 12/10/2022
- Collection
- Épimethée
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le désir de vérité
Vie et destin de la théologie comme science - D’Aristote à Galilée
Olivier Boulnois
Puf
Épimethée
Autre version disponible
Comment la « science théologique », qui accomplissait par excellence le désir
de savoir et constituait le sommet de la métaphysique d’Aristote, a-t-elle
intégré dans un système rationnel (le néoplatonisme) les symboles et les rites
du polythéisme grec ? Comment, chez les stoïciens, la théologie physique
(philosophique) a-t-elle appris à rendre compte des rites de la théologie
politique et des symboles de la théologie mythique ? Comment le christianisme
s’est-il emparé du projet, au point de construire à son tour une rationalité
discursive à partir des images et des récits contradictoires de l’Écriture ?
Comment, en terre d’islam, la théologie métaphysique s’est-elle alliée à la
théologie politique pour régler l’interprétation des mythes et rejeter
l’apologétique religieuse ? Comment et pourquoi la théologie mystique et la
théologie symbolique ont-elles été refoulées hors du champ de la théologie
spéculative ? Enfin, comment et pourquoi, à partir de Galilée, la théologie
a-t-elle cessé d’être la science suprême, et dû reconnaître l’autonomie
critique de la science ? — Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage
s’efforce de répondre.
de savoir et constituait le sommet de la métaphysique d’Aristote, a-t-elle
intégré dans un système rationnel (le néoplatonisme) les symboles et les rites
du polythéisme grec ? Comment, chez les stoïciens, la théologie physique
(philosophique) a-t-elle appris à rendre compte des rites de la théologie
politique et des symboles de la théologie mythique ? Comment le christianisme
s’est-il emparé du projet, au point de construire à son tour une rationalité
discursive à partir des images et des récits contradictoires de l’Écriture ?
Comment, en terre d’islam, la théologie métaphysique s’est-elle alliée à la
théologie politique pour régler l’interprétation des mythes et rejeter
l’apologétique religieuse ? Comment et pourquoi la théologie mystique et la
théologie symbolique ont-elles été refoulées hors du champ de la théologie
spéculative ? Enfin, comment et pourquoi, à partir de Galilée, la théologie
a-t-elle cessé d’être la science suprême, et dû reconnaître l’autonomie
critique de la science ? — Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage
s’efforce de répondre.
S'identifier pour envoyer des commentaires.