Berceau

Éric Laurrent

Les Éditions de Minuit

  • Conseillé par
    24 novembre 2014

    Rabat, Nord-Ouest du Maroc. Muezzins matinaux et vendeurs de chèvres. Ruines romaines, kasbah, piscine luxueuse du Sofitel. Et, s’entrecroisant sur cette carte ensoleillée et composite, de richissimes Saoudiennes en_ burkini_, une Marocaine en mini-jupe, beauté du diable et cheveux au vent, et des Occidentaux venus seuls ou en couple chercher au Maroc ce que la nature leur avait jusque là refusé : un enfant. Parmi eux, Éric Laurrent et sa compagne Yassaman. Un passé de fausse-couches et une éthique de la parentalité forgée à l’amour des grands penseurs humanistes – Montaigne, Diderot, Hegel –, des symphonies de Mozart ou des peintures de Fra Angelico, et dont l’essence pourrait se résumer de la façon suivante : faire un enfant, c’est lui imposer un parcours de souffrances ; l’adopter, c’est lui sauver la vie.

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