Eretz, récit

Henri Raczymow

Gallimard

  • Conseillé par
    11 mai 2010

    Je vais commencer par remercier la Librairie Dialogues et son club de lecture, joliment intitulé Dialogue Croisés pour l'envoie de ce livre.

    Pourquoi avoir choisi ce livre ? Parce qu'Israël fait partie des nombreux pays dont je suis "amoureuse" sans y avoir jamais mis les pieds, et alors même que je n'ai aucun lien avec ce pays, de près ou de loin.
    Lorsque j'ai fait la demande pour chroniquer ce livre, je m'attendais un lire un récit me racontant Tel-Aviv et Jérusalem, me racontant la vie israélienne dans les années 1970 et celle de maintenant. Je m'attendais à un texte poétique aussi. Et la très bonne critique que j'en avais lu avant même de recevoir l'ouvrage, me confortait dans l'idée qu'il fallait que je découvre ce récit. Malheureusement, je n'ai pas trouvé ce que je cherchais.

    En 2009, l'auteur décide de partir en Israël avec sa compagne pour marcher dans les traces de son frère Ilan, aujourd'hui décédé, qui y a vécut pendant ses jeunes années. Pour le retrouver aussi, sûrement. Mais peut-on retrouver quelqu'un quelques 37 ans après son passage ?

    On y apprend (un peu) la vie que son jeune frère a mené du kibboutz à son retour en France, en passant par son service militaire où il refusera d'exécuter une mission. Mais je dois dire que j'ai trouve le portrait de ce frère à peine esquissé, il n'est qu'une ombre parmi la foule de personnages croisés dans ce livre.

    Dans les premières pages, Henri Raczymow nous dit qu'il n'a jamais accédé à la demande de son frère de l'aider à publier le manuscrit de son "aventure" en Israël. C'est bien dommage, car il ne fait pourtant aucun doute pour moi, que j'aurais préféré lire le récit de cette désillusion plutôt que le récit de quelqu'un qui dit à plusieurs reprises qu'il s'ennuie...