- EAN13
- 9782213015491
- ISBN
- 978-2-213-01549-1
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 03/1985
- Collection
- Littérature Française
- Nombre de pages
- 300
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 1,6 cm
- Poids
- 336 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Raymond-Raoul Lambert a dirigé l'UGIF-Sud (Union générale des Israélites de France), mise en place par Vichy en zone non occupée.
Spécialiste depuis de longues années de l'aide aux réfugiés, Raymond-Raoul Lambert s'engage dans un combat acharné pour arracher des vies juives aux autorités, tant vichystes qu'allemandes, qui organisent le génocide. Officier de réserve, profondément nationaliste, il croit à la parole de Pétain, de Xavier Vallat (haut-commissaire aux affaires juives), même à celle de Laval. Utilisant toutes les ressources d'une situation particulière, Raymond-Raoul Lambert négocie libérations sur libérations. Il paiera de sa vie _ et de celles de sa femme, de ses enfants et de ses beaux-parents (ils furent gazés à Auschwitz dès leur arrivée en 1943) _ ses efforts pour enrayer le mécanisme de la déportation. Après la guerre, certains lui reprochèrent ce qu'on a qualifié d'insupportable compromission.
L'historien israélien Richard Cohen, qui présente ici le Carnet inédit (1940-1943) de Raymond-Raoul Lambert, n'entend pas nourrir la polémique, mais verser sereinement des éléments nouveaux au dossie: telle, par exemple, la confirmation qu'à son poste officiel, Raymond-Raoul Lambert aida constamment les organisations de résistance, bien que pour des raisons évidentes de sécurité son Carnet n'en fasse pas mention. Richard Cohen entend d'abord restituer à ce document unique sa valeur essentielle et sa portée première: écrire une page de l'histoire du judaïsme français auquel les Lumières et le progressisme républicain avaient donné une _ trop _ grande confiance en la parole de l'Etat français.
Spécialiste depuis de longues années de l'aide aux réfugiés, Raymond-Raoul Lambert s'engage dans un combat acharné pour arracher des vies juives aux autorités, tant vichystes qu'allemandes, qui organisent le génocide. Officier de réserve, profondément nationaliste, il croit à la parole de Pétain, de Xavier Vallat (haut-commissaire aux affaires juives), même à celle de Laval. Utilisant toutes les ressources d'une situation particulière, Raymond-Raoul Lambert négocie libérations sur libérations. Il paiera de sa vie _ et de celles de sa femme, de ses enfants et de ses beaux-parents (ils furent gazés à Auschwitz dès leur arrivée en 1943) _ ses efforts pour enrayer le mécanisme de la déportation. Après la guerre, certains lui reprochèrent ce qu'on a qualifié d'insupportable compromission.
L'historien israélien Richard Cohen, qui présente ici le Carnet inédit (1940-1943) de Raymond-Raoul Lambert, n'entend pas nourrir la polémique, mais verser sereinement des éléments nouveaux au dossie: telle, par exemple, la confirmation qu'à son poste officiel, Raymond-Raoul Lambert aida constamment les organisations de résistance, bien que pour des raisons évidentes de sécurité son Carnet n'en fasse pas mention. Richard Cohen entend d'abord restituer à ce document unique sa valeur essentielle et sa portée première: écrire une page de l'histoire du judaïsme français auquel les Lumières et le progressisme républicain avaient donné une _ trop _ grande confiance en la parole de l'Etat français.
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