- EAN13
- 9791030801224
- ISBN
- 979-10-308-0122-4
- Éditeur
- Le Dilettante
- Date de publication
- 05/2024
- Collection
- LE DILETTANTE
- Nombre de pages
- 192
- Dimensions
- 18,1 x 12,1 x 1,3 cm
- Poids
- 186 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Comment clore la saga souterraine de Jean-Christophe Vitalon, trouver
une fin digne de ce nom à l’histoire de ce comptable de chez Miraflor
(LE fleuriste des municipalités), fils de hippies convertis aux Témoins
de Jéhovah, amant cocu d’Élisa Lagardie, trucideur soudain du cocufiant
Anatole Bétancourt (le même que dans Fièvre de cheval, tout à fait
madame, mais là, il finit congelé), contraint pour échapper aux
investigations policières d’aller mener une vie compressée, d’opter pour
un quotidien d’emboîté-vivant dans sa cave, entre une réserve de
vingt-quatre boîtes de thon, quelques peintures inouïes et un mannequin
en bois prénommé Willy ? Tirant le meilleur de cette contrainte
enrichissante, Vitalon nous délivre tout au long du roman un tuto
splendide sur l’art de survivre solo dans un sous-sol d’immeuble, d’y
régler les problèmes de communication et de défécation, d’échappées
nocturnes et de mesure du temps. Pour ménager aux lecteurs un salubre
bol d’air, Sylvain Chantal change de regard comme de cheval, varie les
angles et culbute la chronologie. Tout cela avec un sens du burlesque
étonnant (car, vous l’aurez compris, Chantal, c’est les frères Marx
réunis en une personne), un art des caractères et des personnages qui
fleure copieux son Dard ou son Boudard. La cave se rebiffe, mais le rire
est là, à redouter, car vite inextinguible.
une fin digne de ce nom à l’histoire de ce comptable de chez Miraflor
(LE fleuriste des municipalités), fils de hippies convertis aux Témoins
de Jéhovah, amant cocu d’Élisa Lagardie, trucideur soudain du cocufiant
Anatole Bétancourt (le même que dans Fièvre de cheval, tout à fait
madame, mais là, il finit congelé), contraint pour échapper aux
investigations policières d’aller mener une vie compressée, d’opter pour
un quotidien d’emboîté-vivant dans sa cave, entre une réserve de
vingt-quatre boîtes de thon, quelques peintures inouïes et un mannequin
en bois prénommé Willy ? Tirant le meilleur de cette contrainte
enrichissante, Vitalon nous délivre tout au long du roman un tuto
splendide sur l’art de survivre solo dans un sous-sol d’immeuble, d’y
régler les problèmes de communication et de défécation, d’échappées
nocturnes et de mesure du temps. Pour ménager aux lecteurs un salubre
bol d’air, Sylvain Chantal change de regard comme de cheval, varie les
angles et culbute la chronologie. Tout cela avec un sens du burlesque
étonnant (car, vous l’aurez compris, Chantal, c’est les frères Marx
réunis en une personne), un art des caractères et des personnages qui
fleure copieux son Dard ou son Boudard. La cave se rebiffe, mais le rire
est là, à redouter, car vite inextinguible.
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