- EAN13
- 9782385320201
- ISBN
- 978-2-38532-020-1
- Éditeur
- Éditions du détour
- Date de publication
- 11/05/2023
- Collection
- ESSAIS (1)
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 22 x 14 x 2 cm
- Poids
- 308 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Longtemps voués à une carrière toute tracée, les cadres qui forment nos élites, souvent issus des grandes écoles, sont aujourd’hui confrontés à la perte de sens de leur travail.
Nos grandes écoles forment depuis des générations une élite intellectuelle — ou au moins économique — vouée à diriger nos grandes entreprises. Une voie royale, dont l’accès reste très exigeant.
Les profondes transformations du monde du travail affectent désormais directement cette part de la société qui se sentait — jusqu’à présent — à l’abri.
Confrontés à la perte de sens de leur travail, à la réduction de leur autonomie et au déclassement des quarantenaires, aujourd’hui « seniors », ces cadres, ou futurs cadres, se découvrent floués par un modèle qui leur allait si bien. D’autant plus que, formés à être des leaders, ils se voient réduits à devenir les pions d’une économie vorace, mondialisée et polluante dont ils ne partagent plus les valeurs.
Il est urgent de transformer ces parcours d’excellence inféodés à la financiarisation, aveugle aux conditions de travail des salariés, aveugle à l’urgence climatique ; en un mot, aveugle au bonheur.
Bifurquer est possible, mais beaucoup restent, par obligation ou par choix de changer les choses de l’intérieur. Est-il aujourd’hui possible d’oeuvrer au service de toutes et de tous ?
Nos grandes écoles forment depuis des générations une élite intellectuelle — ou au moins économique — vouée à diriger nos grandes entreprises. Une voie royale, dont l’accès reste très exigeant.
Les profondes transformations du monde du travail affectent désormais directement cette part de la société qui se sentait — jusqu’à présent — à l’abri.
Confrontés à la perte de sens de leur travail, à la réduction de leur autonomie et au déclassement des quarantenaires, aujourd’hui « seniors », ces cadres, ou futurs cadres, se découvrent floués par un modèle qui leur allait si bien. D’autant plus que, formés à être des leaders, ils se voient réduits à devenir les pions d’une économie vorace, mondialisée et polluante dont ils ne partagent plus les valeurs.
Il est urgent de transformer ces parcours d’excellence inféodés à la financiarisation, aveugle aux conditions de travail des salariés, aveugle à l’urgence climatique ; en un mot, aveugle au bonheur.
Bifurquer est possible, mais beaucoup restent, par obligation ou par choix de changer les choses de l’intérieur. Est-il aujourd’hui possible d’oeuvrer au service de toutes et de tous ?
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