De l’amour à la haine – L’affaire Daval…

Les féminicides ne sont pas des homicides comme les autres, ce ne sont pas non plus des affaires privées. Les femmes sont encore considérées comme la propriété de leur compagnon ou des hommes en général… Il est temps de reconnaître que le féminicide est un crime spécifique, un meurtre misogyne qui doit être reconnu et jugé comme tel. L’affaire Daval, ce fut d’abord un sourire, celui de la jeune Alexia, 29 ans, volatilisée dans une petite ville de Haute-Saône qu’on avait alors du mal à placer sur une carte : Gray. Dans ce livre, Pascal Dague résume les conditions dans lesquelles Jonathann Daval a méthodiquement mis en scène sa disparition, transporté son corps dans un bois avant d’y mettre le feu, préparé son alibi et joué la comédie du mari éploré… avant de nier, d’avouer, de nier encore. Pour ces faits, dont il répond devant les assises de la Haute-Saône à Vesoul, où le procès s’est ouvert lundi 16 novembre 2020, Jonathann encourt la peine maximum : la réclusion criminelle à perpétuité.