Anonymes, Une exposition à la Collection de l'Art Brut Lausanne
EAN13
9782889011995
ISBN
978-2-88901-199-5
Éditeur
Éditions Antipodes, Collections de l'Art Brut LAusanne et Unil
Date de publication
Collection
Littérature, culture, société
Nombre de pages
181
Dimensions
17 cm
Poids
570 g
Langue
français
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Anonymes

Une exposition à la Collection de l'Art Brut Lausanne

Éditions Antipodes, Collections de l'Art Brut LAusanne et Unil

Littérature, culture, société

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Cet ouvrage est la synthèse d'un projet global et pluridisciplinaire fruit
d’une réflexion sur les anonymes et l’anonymat dans le champ de l’Art Brut et
la société en général.

Pour questionner ce thème sociétal de manière transversale, cette publication
comprend trois volets: une exposition à la Collection d’Art Brut, sous le
commissariat de Gustavo Giacosa, metteur en scène et curateur indépendant, et
de Pascale Jeanneret, conservatrice à la Collection de l’Art Brut; une enquête
auprès de chercheuses et chercheurs à l’Université de Lausanne, présentée sous
la forme d’interviews, et un spectacle.

Gustavo Giacosa a été trois ans en résidence d’artiste à l’Université de
Lausanne, de 2018 à 2021, où il a exploré le sujet de l’anonymat auprès de
plusieurs facultés. Dans le même temps, il a imaginé une écriture scénique
pour le spectacle La Grâce, présenté à La Grange de Dorigny, et découvert
nombre d’oeuvres anonymes en Italie et en Allemagne, parallèlement à la
sélection de travaux opérée par Pascale Jeanneret dans les collections du
musée lausannois.

Les oeuvres d’Art Brut présentées dans le cadre de cette exposition ont été
conçues par des auteurs autodidactes qui ne se considèrent pas comme des
artistes. Certaines d’entre elles sont également issues de pratiques
artisanales populaires. Cependant, si les contextes de production diffèrent,
tous ces travaux, qui datent de la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle,
ont un point commun: avoir vu le jour dans des milieux très éloignés de l’art,
comme les prisons ou les hôpitaux, où leurs auteurs étaient souvent privés de
leur identité, alors réduite à un simple matricule.

Certaines de ses productions orphelines sont conservées dans le fonds de la
Collection de l’Art Brut ou au sein d’autres institutions muséales
européennes, comme La Collection Prinzhorn, à Heidelberg, le musée
d’ethnologie et d’anthropologie de Turin et celui d’anthropologie criminelle,
également à Turin.
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