- EAN13
- 9782917902967
- ISBN
- 978-2-917902-96-7
- Éditeur
- Institut national d'histoire de l'art (INHA)
- Date de publication
- 14/10/2021
- Collection
- Dits
- Nombre de pages
- 64
- Dimensions
- 11 cm
- Poids
- 80 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Jeux de position
Sur quelques billards peints
De Victor Claass
Institut national d'histoire de l'art (INHA)
Dits
Offres
Cet essai prend pour objet le jeu de billard et ses représentations depuis le
XVIIIe siècle. Il y est question des configurations visuelles variées dans
lesquelles se retrouve ce meuble en bois massif recouvert d'une étoffe
monochrome, qui se répand d'abord dans les salons de l'aristocratie
européenne, avant de s’imposer peu à peu dans les intérieurs bourgeois et
d’agiter les troquets populaires. À partir d’un corpus d’œuvres impliquant une
série d’artistes aux intentions variées, de Chardin et Van Gogh à Sherrie
Levine, ce texte décrypte une pratique ludique singulière dont l’étude des
représentations oriente vers une histoire matérielle, visuelle et sociale
inattendue: celle d’un jeu d’adresse et de hasard impliquant à parts égales le
corps et l’esprit. Ainsi, « on s’amusera, aussi savamment que possible »,
comme le préconisait Edgar Degas, qui ne dissimulait pas sa fascination pour
l’art de la carambole et ses praticiens. Ensemble, ces images incitent à
penser l’histoire de l’art comme un perpétuel « jeu de position », selon une
expression forgée par Michael Baxandall et qui sert de fil rouge au récit.
XVIIIe siècle. Il y est question des configurations visuelles variées dans
lesquelles se retrouve ce meuble en bois massif recouvert d'une étoffe
monochrome, qui se répand d'abord dans les salons de l'aristocratie
européenne, avant de s’imposer peu à peu dans les intérieurs bourgeois et
d’agiter les troquets populaires. À partir d’un corpus d’œuvres impliquant une
série d’artistes aux intentions variées, de Chardin et Van Gogh à Sherrie
Levine, ce texte décrypte une pratique ludique singulière dont l’étude des
représentations oriente vers une histoire matérielle, visuelle et sociale
inattendue: celle d’un jeu d’adresse et de hasard impliquant à parts égales le
corps et l’esprit. Ainsi, « on s’amusera, aussi savamment que possible »,
comme le préconisait Edgar Degas, qui ne dissimulait pas sa fascination pour
l’art de la carambole et ses praticiens. Ensemble, ces images incitent à
penser l’histoire de l’art comme un perpétuel « jeu de position », selon une
expression forgée par Michael Baxandall et qui sert de fil rouge au récit.
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