- EAN13
- 9782707171771
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 14/11/2013
- Collection
- Textes à l'appui / Anthropologie des sciences et des techniques
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La formation de la pratique scientifique
Le discours de l'expérience en France et en Angleterre (1630-1820)
Christian Licoppe
La Découverte
Textes à l'appui / Anthropologie des sciences et des techniques
Autre version disponible
-
Papier - La Découverte 45,00
Il est banal de dire que la science contemporaine s'appuie sur la théorie et
l'expérience. Mais si les philosophes et les historiens des sciences se sont
intéressés à la charge de vérité des théories scientifiques et aux conditions
de leur élaboration, ils ont quelque peu délaissé la question de l'expérience
et de la manière dont celle-ci peut faire preuve.
Il est banal de dire que la science contemporaine s'appuie sur la théorie et
l'expérience. Mais si les philosophes et les historiens des sciences se sont
intéressés à la charge de vérité des théories scientifiques et aux conditions
de leur élaboration, ils ont quelque peu délaissé la question de l'expérience
et de la manière dont celle-ci peut faire preuve. C'est cette question que
cherche à élucider cet ouvrage sous un angle historique : l'auteur y interroge
un corpus fort large et peu usité de récits d'expérience depuis le XVIIe
siècle, qui voient de mettre en place la mathématisation de la physique et se
répandre la représentation de la science moderne fondée sur les deux piliers
jumeaux de la théorie et de l'expérience. Cet ouvrage montre comment
apparaissent alors les formes de preuves expérimentales forts diverses, qui se
succèdent et s'enchevêtrent selon un motif historique complexe. Celles-ci,
fondées sur la curiosité, l'utilité ou l'exactitude des faits proposés,
renvoient aussi bien à des conceptions intellectuelles qu'à des pratiques
matérielles, voire à des techniques littéraires, selon les groupes sociaux
qu'il s'agit de convaincre. La comparaison entre France et l'Angleterre, les
deux pays qui se dotent les premiers d'institutions scientifiques permanentes,
permet d'éclairer les trames qui gouvernent l'élaboration de cette tapisserie
expérimentale aux motifs contrastés. En dégageant ainsi des " régimes de
preuve " progressivement stratifiés dans la pratique scientifique, cet ouvrage
offre une grille originale permettant de réinterroger nos représentations
contemporaines de la science. Enfin, en rapprochant fermement l'histoire des
sciences des champs plus traditionnellement parcourus par les historiens en
général, il ouvre des perspectives fécondes et d'actualité.
l'expérience. Mais si les philosophes et les historiens des sciences se sont
intéressés à la charge de vérité des théories scientifiques et aux conditions
de leur élaboration, ils ont quelque peu délaissé la question de l'expérience
et de la manière dont celle-ci peut faire preuve.
Il est banal de dire que la science contemporaine s'appuie sur la théorie et
l'expérience. Mais si les philosophes et les historiens des sciences se sont
intéressés à la charge de vérité des théories scientifiques et aux conditions
de leur élaboration, ils ont quelque peu délaissé la question de l'expérience
et de la manière dont celle-ci peut faire preuve. C'est cette question que
cherche à élucider cet ouvrage sous un angle historique : l'auteur y interroge
un corpus fort large et peu usité de récits d'expérience depuis le XVIIe
siècle, qui voient de mettre en place la mathématisation de la physique et se
répandre la représentation de la science moderne fondée sur les deux piliers
jumeaux de la théorie et de l'expérience. Cet ouvrage montre comment
apparaissent alors les formes de preuves expérimentales forts diverses, qui se
succèdent et s'enchevêtrent selon un motif historique complexe. Celles-ci,
fondées sur la curiosité, l'utilité ou l'exactitude des faits proposés,
renvoient aussi bien à des conceptions intellectuelles qu'à des pratiques
matérielles, voire à des techniques littéraires, selon les groupes sociaux
qu'il s'agit de convaincre. La comparaison entre France et l'Angleterre, les
deux pays qui se dotent les premiers d'institutions scientifiques permanentes,
permet d'éclairer les trames qui gouvernent l'élaboration de cette tapisserie
expérimentale aux motifs contrastés. En dégageant ainsi des " régimes de
preuve " progressivement stratifiés dans la pratique scientifique, cet ouvrage
offre une grille originale permettant de réinterroger nos représentations
contemporaines de la science. Enfin, en rapprochant fermement l'histoire des
sciences des champs plus traditionnellement parcourus par les historiens en
général, il ouvre des perspectives fécondes et d'actualité.
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