- EAN13
- 9782385320430
- Éditeur
- Éditions du détour
- Date de publication
- 25/01/2024
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
De septembre 1973 à juin 1980, Annie Chemla nous livre le journal d’une
militante du Mlac (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la
contraception), qui, même après la loi Veil dépénalisant l’avortement en
janvier 1975, continue la lutte. Majoritairement autodidactes, épaulées par
des médecins, ces femmes révolutionnent la pratique de l’avortement en
diffusant en France la méthode par aspiration (dite Karman) et apportent une
solution à de nombreuses femmes en détresse. D’abord face à une législation
qui interdit l’avortement, puis pour répondre aux carences de la loi Veil,
elles s’organisent, s’entraident et reprennent le pouvoir sur leur corps et
leur destin. Cette démarche, qui veut changer les choses concrètement, choisit
l’illégalité mais refuse la clandestinité. C’est le récit d’une anonyme parmi
tant d’autres qui firent partie d’un groupe local du Mlac. Plus que jamais
d’actualité, il nous raconte l’esprit d’une époque où, comme aujourd’hui, les
jeunes féministes bouillonnent d’idées, de désirs et de débats et où l’on veut
« faire soi-même, faire ensemble, mais toujours : faire ». C’est le récit,
intime et politique, d’une libération dans le plaisir d’être ensemble, d’une
joie militante.
militante du Mlac (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la
contraception), qui, même après la loi Veil dépénalisant l’avortement en
janvier 1975, continue la lutte. Majoritairement autodidactes, épaulées par
des médecins, ces femmes révolutionnent la pratique de l’avortement en
diffusant en France la méthode par aspiration (dite Karman) et apportent une
solution à de nombreuses femmes en détresse. D’abord face à une législation
qui interdit l’avortement, puis pour répondre aux carences de la loi Veil,
elles s’organisent, s’entraident et reprennent le pouvoir sur leur corps et
leur destin. Cette démarche, qui veut changer les choses concrètement, choisit
l’illégalité mais refuse la clandestinité. C’est le récit d’une anonyme parmi
tant d’autres qui firent partie d’un groupe local du Mlac. Plus que jamais
d’actualité, il nous raconte l’esprit d’une époque où, comme aujourd’hui, les
jeunes féministes bouillonnent d’idées, de désirs et de débats et où l’on veut
« faire soi-même, faire ensemble, mais toujours : faire ». C’est le récit,
intime et politique, d’une libération dans le plaisir d’être ensemble, d’une
joie militante.
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