- EAN13
- 9782373852202
- Éditeur
- Du Sonneur
- Date de publication
- 04/06/2020
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Joseph Kessel pose un eclairage cru et impitoyable sur Hollywood.
En 1936, Joseph Kessel debarque aux États-Unis. Hollywood ville mirage, publie
en 1937, est le recit de son voyage au sein de l'industrie florissante du
cinema. Malgre les trois quarts de siecle ecoules depuis, nombre d'aspects
depeints par le reporter-romancier n'ont en rien change.
Dans une langue limpide et precise, Joseph Kessel depeint le lieu comme une
cite ouvriere, semblable, malgre son luxe, aux villes minieres. Les habitants
d'Hollywood, producteurs, techniciens ou stars, sont tous, selon Kessel, des
ouvriers ficeles a leur travail par une drogue puissante : le cinema. Ils en
sont tous arrives " au dernier stade : celui ou l'on considere l'intoxication
comme un etat naturel ".
Hollywood fascine et rebute l'auteur qui a pourtant deja arpente la moitie de
la planete ; il l'appelle le " lieu le plus artificiel de la terre, qui
convertit en industrie colossale les visages et les sentiments, qui les debite
pour le monde entier comme des conserves ". Tentant de comprendre la societe
americaine, il croit saisir comment Hollywood parvient a tenir l'Amerique
entiere sous hypnose : " Le peuple des États-Unis est un peuple qui s'ennuie.
" Hollywood s'adresse selon lui aux " desherites du plaisir, aux damnes de
l'ennui ". Kessel ne fait donc pas de quartier. Il pose sur Hollywood un
eclairage cru et impitoyable. Il affirme neanmoins : " Ce n'est ni mepris, ni
haine. Mais plutot, en verite, de l'amour deçu ". Qui aime bien...
En 1936, Joseph Kessel debarque aux États-Unis. Hollywood ville mirage, publie
en 1937, est le recit de son voyage au sein de l'industrie florissante du
cinema. Malgre les trois quarts de siecle ecoules depuis, nombre d'aspects
depeints par le reporter-romancier n'ont en rien change.
Dans une langue limpide et precise, Joseph Kessel depeint le lieu comme une
cite ouvriere, semblable, malgre son luxe, aux villes minieres. Les habitants
d'Hollywood, producteurs, techniciens ou stars, sont tous, selon Kessel, des
ouvriers ficeles a leur travail par une drogue puissante : le cinema. Ils en
sont tous arrives " au dernier stade : celui ou l'on considere l'intoxication
comme un etat naturel ".
Hollywood fascine et rebute l'auteur qui a pourtant deja arpente la moitie de
la planete ; il l'appelle le " lieu le plus artificiel de la terre, qui
convertit en industrie colossale les visages et les sentiments, qui les debite
pour le monde entier comme des conserves ". Tentant de comprendre la societe
americaine, il croit saisir comment Hollywood parvient a tenir l'Amerique
entiere sous hypnose : " Le peuple des États-Unis est un peuple qui s'ennuie.
" Hollywood s'adresse selon lui aux " desherites du plaisir, aux damnes de
l'ennui ". Kessel ne fait donc pas de quartier. Il pose sur Hollywood un
eclairage cru et impitoyable. Il affirme neanmoins : " Ce n'est ni mepris, ni
haine. Mais plutot, en verite, de l'amour deçu ". Qui aime bien...
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