- EAN13
- 9782348081149
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 26/09/2024
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - La Découverte 27,00
Comment nous relions-nous à notre environnement et comment nous en détachons-
nous ? Comment en sommes-nous arrivés à vivre dans des sociétés dont les
rapports au milieu vivant se sont appauvris au point de menacer notre monde de
devenir inhabitable ?
On a longtemps défini les humains par les liens les unissant les uns aux
autres. Or ils se distinguent aussi par les relations singulières qu'ils
établissent au-delà d'eux-mêmes, avec les animaux, les plantes, le cosmos. Sur
tous les continents, chasseurs-cueilleurs, horticulteurs ou pasteurs nomades
interagissent de mille manières avec une multitude d'autres êtres. Partout,
les groupes humains s'attachent affectivement à des animaux qu'ils
apprivoisent et avec lesquels ils partagent habitat, socialité et émotions.
Notre ouverture à l'altérité va même plus loin. Nous établissons des relations
fortes avec les esprits des montagnes et des fleuves, avec des dieux ou des
ancêtres. Nous sommes étonnamment polyglottes, capables d'échanger avec un
oiseau, une étoile, un esprit. Longtemps ignorée, cette disposition apparaît
fondamentale dans le rapport singulier que nous avons construit avec notre
environnement au fil des millénaires.
En s'appuyant sur l'anthropologie évolutionnaire, l'archéologie, l'histoire,
l'ethnographie et ses propres enquêtes de terrain menées en Sibérie et en
France, Charles Stépanoff compare différents contextes anciens et actuels,
proches et lointains, où les humains s'attachent d'autres espèces. Au fil d'un
parcours captivant qui l'amène à repenser intégralement des phénomènes
fondamentaux comme le processus de domestication, la genèse des hiérarchies ou
la construction des États prémodernes, il explore cette question inédite :
comment les attachements au milieu vivant transforment-ils les organisations
sociales ?
nous ? Comment en sommes-nous arrivés à vivre dans des sociétés dont les
rapports au milieu vivant se sont appauvris au point de menacer notre monde de
devenir inhabitable ?
On a longtemps défini les humains par les liens les unissant les uns aux
autres. Or ils se distinguent aussi par les relations singulières qu'ils
établissent au-delà d'eux-mêmes, avec les animaux, les plantes, le cosmos. Sur
tous les continents, chasseurs-cueilleurs, horticulteurs ou pasteurs nomades
interagissent de mille manières avec une multitude d'autres êtres. Partout,
les groupes humains s'attachent affectivement à des animaux qu'ils
apprivoisent et avec lesquels ils partagent habitat, socialité et émotions.
Notre ouverture à l'altérité va même plus loin. Nous établissons des relations
fortes avec les esprits des montagnes et des fleuves, avec des dieux ou des
ancêtres. Nous sommes étonnamment polyglottes, capables d'échanger avec un
oiseau, une étoile, un esprit. Longtemps ignorée, cette disposition apparaît
fondamentale dans le rapport singulier que nous avons construit avec notre
environnement au fil des millénaires.
En s'appuyant sur l'anthropologie évolutionnaire, l'archéologie, l'histoire,
l'ethnographie et ses propres enquêtes de terrain menées en Sibérie et en
France, Charles Stépanoff compare différents contextes anciens et actuels,
proches et lointains, où les humains s'attachent d'autres espèces. Au fil d'un
parcours captivant qui l'amène à repenser intégralement des phénomènes
fondamentaux comme le processus de domestication, la genèse des hiérarchies ou
la construction des États prémodernes, il explore cette question inédite :
comment les attachements au milieu vivant transforment-ils les organisations
sociales ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.