- EAN13
- 9782213667034
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 24/08/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Fayard 25,40
Agrégée de mathématiques, Sylvia aime la pureté algébrique et s’accommode mal
des équations sans solution de l’existence. Lectrice de Thomas Mann, elle
laisse fréquemment son esprit rejoindre Hans Castorp sur un balcon du
sanatorium de Davos, pour contempler avec lui des neiges dont l’éternité
évoque en elle celle des nombres premiers. Critique de cinéma, Louis traque
les clichés et les lieux communs, non seulement dans les films mais dans le
monde qui l’entoure. Naturellement, Louis et Sylvia ne peuvent s’aimer. Pour
l’un, l’amour est la plus banale, la plus téléphonée des intrigues. Pour
l’autre, c’est comme la quadrature du cercle ou le séquençage de pi. Pourtant,
n’ont-ils pas en commun une intelligence désespérée et une ironie née de leur
incapacité à vivre ? Maladroitement, ils vont faire tous les gestes de l’amour
sans jamais en prononcer le nom. Ni omettre, après chaque étape, de ne plus se
voir pendant des semaines afin de se convaincre que rien entre eux n’a
d’importance. Peut-être le destin, cet autre cliché, se chargera-t-il de leur
faire admettre que l’amour est aussi éternel que les neiges de Davos, et qu’il
constitue le seul scénario souhaitable pour la vie humaine. A moins qu’il ne
soit déjà trop tard. Comme dans La montagne magique, roman d'élection de
Sylvia, les digressions les plus surprenantes de ce grand roman ne concourent
in fine qu’à approfondir les inoubliables portraits de ses deux héros, et à
ausculter leur inclassable relation. Et l’amour, en quelque sorte perdu
d’avance, y trouve néanmoins des chemins de traverse à la hauteur de la
complexité des protagonistes !
des équations sans solution de l’existence. Lectrice de Thomas Mann, elle
laisse fréquemment son esprit rejoindre Hans Castorp sur un balcon du
sanatorium de Davos, pour contempler avec lui des neiges dont l’éternité
évoque en elle celle des nombres premiers. Critique de cinéma, Louis traque
les clichés et les lieux communs, non seulement dans les films mais dans le
monde qui l’entoure. Naturellement, Louis et Sylvia ne peuvent s’aimer. Pour
l’un, l’amour est la plus banale, la plus téléphonée des intrigues. Pour
l’autre, c’est comme la quadrature du cercle ou le séquençage de pi. Pourtant,
n’ont-ils pas en commun une intelligence désespérée et une ironie née de leur
incapacité à vivre ? Maladroitement, ils vont faire tous les gestes de l’amour
sans jamais en prononcer le nom. Ni omettre, après chaque étape, de ne plus se
voir pendant des semaines afin de se convaincre que rien entre eux n’a
d’importance. Peut-être le destin, cet autre cliché, se chargera-t-il de leur
faire admettre que l’amour est aussi éternel que les neiges de Davos, et qu’il
constitue le seul scénario souhaitable pour la vie humaine. A moins qu’il ne
soit déjà trop tard. Comme dans La montagne magique, roman d'élection de
Sylvia, les digressions les plus surprenantes de ce grand roman ne concourent
in fine qu’à approfondir les inoubliables portraits de ses deux héros, et à
ausculter leur inclassable relation. Et l’amour, en quelque sorte perdu
d’avance, y trouve néanmoins des chemins de traverse à la hauteur de la
complexité des protagonistes !
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