Faire l'histoire, De la Révolution française au Printemps arabe
EAN13
9782204116138
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
Passages
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Faire l'histoire

De la Révolution française au Printemps arabe

Cerf

Passages

Indisponible
Les hommes font-ils l’histoire ? L’histoire est-elle maîtrisable ? Qui sont
les « sujets » qui sont censés la « faire » ? Les grands hommes, l’avant-
garde, le peuple, les masses ? Quel est le degré de conscience des acteurs
historiques ? Après un siècle jalonné par des crimes de masse sans précédent,
vouloir faire l’histoire ne s’est-il pas révélé un projet dangereux, inféodé
aux totalitarismes ? Christophe Bouton revient sur les origines de la thèse de
la « faisabilit? de l’histoire en reprenant les arguments pro et contra
qu’elle a suscités. Au fil d’une analyse qui convoque des philosophes, des
historiens et des romanciers sur une période allant, pour l’essentiel, de la
Révolution française au Printemps arabe, il souligne, en contrepoint d’une
vision trop élitiste de l’histoire, le rôle irréductible des individus
anonymes dans les grands événements collectifs. En élaborant, sur la base des
processus de démocratisation de l’histoire, une théorie de la responsabilité
historique qui se ramifie en une éthique de la mémoire (lutter contre l’oubli
des crimes de masse), une éthique de la démocratie (participer activement à la
défense de ce régime), et une éthique de la nature (préserver la Terre comme
base de toute histoire future), l’auteur réhabilite le rôle de l’homme acteur
de son histoire.

\--

Is history made my man? Can history be controlled? Who are the ‘subjects’ that
supposedly constitute history? Great men, the avant-garde, the people, the
masses? Just how aware are these historical figures? After a century marked by
mass crimes on an unprecedented scale, isn’t making history a dangerous
project, indentured to totalitarianisms? Christophe Bouton revisits the
origins of the historical ‘feasibility’ theory by examining the pros and cons
it aroused. In the course of an analysis that convokes philosophers,
historians and novelists, of a period which basically extends from the French
Revolution to the Arab Spring, he emphasises the irreducible role of anonymous
individuals in great collective events, thereby counterpointing an overly-
elitist vision of history. By elaborating a theory of historical
responsibility based on the process of the democratisation of history, which
ramifies into an ethic of memory (striving so that mass crimes should not be
forgotten) a democratic ethic (actively participating in the defence of this
system) and a natural ethic (preserving the Earth as a basis of all future
history), the author re-establishes man’s role as a player in his own history.
S'identifier pour envoyer des commentaires.