Rue des Boutiques Obscures

Patrick Modiano

Folio

  • Conseillé par
    23 avril 2020

    identité, recherche

    Le narrateur souffre d’amnésie. Son patron part en retraite et ferme son activité de détective, alors le narrateur part à la recherche de son identité.

    Première piste : est-il Freddy Howard de Luz ? Non, même si Freddy a disparu sans laisser de trace.

    Seconde piste : est-il Pedro McEvoy ? Mais celui-ci utilisait également l’identité de Jimmy Pedro Stern.

    Il s’est marié avec Denise et, avec Freddy et Gay, ils sont partis à Megève en pleine occupation allemande et en hiver.

    J’ai aimé retrouver la couleur verte dans les pages de ce roman. La couleur bleue émerge en fin de volume.

    Au début du récit, les personnages doivent souvent se baisser dans les pièces dans lesquelles ils se trouvent. Cela m’a fait sourire.

    Bien sûr, j’ai retrouvé les thèmes de l’auteur : le sfumato qui entoure les souvenirs, la disparition des êtres proches, l’indispensable bottin et les Alpes.

    Et une adresse obscure, à Rome.

    Quelques citations :

    Hutte répétait qu’au fond, nous sommes tous des « hommes des plages » et que « le sable ne garde que quelques secondes l’empreinte de nos pas ».

    Décidément, tout finissait dans de vieilles boîtes de chocolat ou de biscuits. Ou de cigares.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des personnages masculins qui portent tous la moustache dans les années où se déroule le récit.

    https://alexmotamots.fr/rue-des-boutiques-obscures-patrick-modiano/