La papeterie Tsubaki, Roman

Ito Ogawa

Philippe Picquier

  • Conseillé par (Libraire)
    17 juin 2021

    Une lecture douce

    A 25 ans, Hatako prend la suite de sa grand-mère à la tête de la papeterie Tsubaki où l'on est aussi écrivain public.
    Beaucoup d'humilité et de pudeur chez cette jeune fille qui évolue au fil des pages et fait de belles rencontres.


  • Conseillé par
    1 mai 2022

    Une balade nippone hors du temps

    Ogawa Ito nous emmène dans la petite ville de Kamakura au Japon, suivre le récit de Hatoko, au fil des saisons mais délicieusement hors du temps. Le narrateur, dont on découvre progressivement les origines, revient dans sa ville natale pour reprendre la papeterie et le métier de sa grand-mère, écrivain public. Cet art perdu de la calligraphie, dont les détails (choix du papier, de la plume, du style, etc.) nous immergent d'emblée dans le quotidien de Hatoko, la fera rencontrer une série de personnages singuliers et attachants, dans l'intimité desquels son métier la fait s'immiscer.
    Partageant avec nous son amour de la cuisine et des plaisirs simples de la vie, l'auteur nous livre un roman très attachant, sensible mais avec plein de pudeur et de retenue qui caractérisent la littérature nippone, nous faisant refermer l'ouvrage avec le sourire aux lèvres.


  • Conseillé par
    17 août 2021

    Japon

    De l’autrice, je n’avais lu que "Le restaurant de l’amour retrouvé". Cette papeterie me faisait de l’œil, et en plus, il est en poche.

    J’ai aimé me plonger pendant une année dans la vie d’une petite ville proche de Tokyo. Ses habitants y cultivent encore certaines traditions et la douceur de vivre.

    Si les aventures amoureuses de Hatoko, le personnage principal, ne m’ont pas passionnées, j’ai en revanche aimé ses écrits imposés.

    Hatoko tient en effet cette papeterie familiale, qui est aussi une échoppe d’écrivain publique.

    J’ai aimé le choix des stylos, de l’encre, du papier et enfin des mots pour chaque missive qu’elle devait rédiger.

    J’ai aimé que ces écrits soient retranscrits en japonais.

    Et puis le temps s’écoule au fil des saisons, et rien que ça, c’est beau.

    Quelques citations :

    Mange amer au printemps, vinaigré l’été, piquant l’automne et gras l’hiver. (p.135)

    Il faut se dire à l’intérieur : « Brille, brille, brille ! » (p.196)

    Mourir, c’était peut-être vivre éternellement. (p.257)

    L’image que je retiendrai :

    Celle du plat d’anguille qu’Hatoko commande lors d’un dîner avec Le Baron, plat qu’elle n’avait pas mangé depuis la mort de sa grand-mère.

    https://alexmotamots.fr/la-papeterie-tsubaki-ogawa-ito/